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    Le magasin La Samaritaine à Paris allie luxe et vie parisienne

    Temps de lecture: 4 Min
    by: Aude Chardenon
    Le magasin La Samaritaine à Paris allie luxe et vie parisienne

    Le magasin La Samaritaine, situé dans un quartier parisien de Rivoli en pleine mutation depuis qu’il est interdit aux voitures, fait la pari d’un trait d’union entre Montaigne et le Marais.

    Après seize années de fermeture, le magasin La Samaritaine Paris a rouvert en juin 2021. Le groupe LVMH, son propriétaire, a y injecté près d’un milliard d’euros pour rendre cela enfin possible : 230 millions d’euros, au moment de l’acquisition, 750 millions d’euros depuis quinze ans, pour complètement remanier un grand magasin créé par le couple Cognacq-Jay en 1870.

    Emmanuel Macron, inaugurant le nouvel espace en compagnie de Bernard Arnault, PDG de LVMH, a salué « un trésor patrimonial (et) un art de vivre à la française. »

    Le bâtiment réservé au grand magasin, entre rue de Rivoli et Seine, s’étend aujourd’hui sur 20000 m², loin des 100000 m² d’autrefois. Cela fait de La Samaritaine nouvelle génération « le plus petit des grands magasins parisiens. »

    Un équilibre entre retail et art de vivre

    Le magasin La Samaritaine Paris occupe sept niveaux avec, comme fer de lance, les superbes escaliers Eiffel, conservés en l’état et peints en une tonalité gris-bleu très parisienne. Toute en haut, une verrière faisant office de puits de lumière naturelle et, sous les yeux, une fresque de 115 mètres de long, pour 3,5 mètres de hauteur, baptisée « la Fresque des paons », un chef-d’œuvre Art Nouveau.

    Entièrement rénovée, cette fresque, aux vertus hautement « instragramables », n’est pas la seule à attirer l’œil : partout, des rappels à Paris sont distillés. Là, une marque présentant son offre dans un décor de métro, ici, une autre faisant de même en reprenant les codes de bouquinistes des quais de Seine.

    De la restauration à tous les étages

    En tout, pas moins de douze points de restauration sont proposés au magasin La Samaritaine Paris. Dans le lot, un restaurant Dalloyau, installé au pied des escalators et où l’on voit, pendant la pause déjeuner, bon nombre de riverains, en costume cravate mais pas seulement, venir se restaurer.

    A noter que le groupe estime à terme un chiffre d’affaires réalisé à 50 % par une clientèle internationale, et l’autre moitié par les locaux.

    Une offre très orientée « luxe »

    Pour éviter une concurrence trop frontale avec les autres enseignes du groupe LVMH (Le Bon Marché et La Grande Epicerie de Paris), La Samaritaine ne propose quasi pas d’offre alimentaire. C’est donc tout pour la mode, la joaillerie, la maroquinerie et, bien sûr, la beauté (voir ci-après). En tout, plus de 650 marques sont référencées, dont la moitié sont françaises et une bonne cinquantaine sont « exclusives ».

    A noter : les cabines d’essayage Louis-Vuitton, au 3e étage, recèlent un petit trésor avec, au mur, des mosaïques du magasin La Samaritaine Paris d’origine, retrouvées petit à petit au marché aux puces.

    Un véritable espace beauté 

    Tout un niveau rien que pour l’espace Beauté de La Samaritaine, conçu par le designer Hubert de Malherbe, sur 3400 m². Ce qui en fait le deuxième plus grand d’Europe après celui du grand magasin Harrods, à Londres.

    Des « concept store » pour humaniser

    Pour contrecarrer le côté très luxe de son offre, le magasin La Samaritaine Paris met en place, côté Rivoli, un concept store plus urbain et résolument plus jeune. Du côté du grand hôtel, un autre concept store, baptisé Boutique Loulou, propose sur 200 m² des petits cadeaux et autres souvenirs, dans des codes là aussi plus « mainstream ». Une manière de faire le trait d’union avec la vraie vie parisienne.

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    Écrit par : Aude Chardenon

    Basée à Toulouse, Aude Chardenon est une ancienne journaliste reconvertie dans le content marketing. Couvrant pendant une dizaine d’années les sujets liés à la transformation digitale du retail et du secteur bancaire, elle suit avec passion les innovations technologiques du commerce sous toutes leurs formes, visibles...