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    Le gaspillage alimentaire en chiffres

    Temps de lecture: 4 Min
    by: Julie Merrer
    Le gaspillage alimentaire en chiffres

    Depuis quelques mois, des labels anti-gaspi fleurissent dans les grandes surfaces, chez les grossistes et sur les devantures des petits commerçants. En ligne, certaines enseignes prennent des mesures pour limiter le gaspillage alimentaire.

    Les marques et les distributeurs sont plus sensibles aux problématiques liées au gaspillage et travaillent activement à limiter leurs pertes. Côté consommateurs, nous assistons aussi à une forte prise de conscience. Les acheteurs aspirent aujourd’hui à réduire leur gaspillage et privilégient les commerces qui les accompagnent dans cette démarche. 

    Voici les chiffres du gaspillage alimentaire, ce phénomène de grande ampleur, et sur les initiatives concrètes que peuvent adopter les entreprises, dès aujourd’hui. 

    Le gaspillage en quelques chiffres clés

    Le gaspillage alimentaire est un phénomène d’ampleur. Selon l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), environ 1,3 milliard de tonnes de nourriture sont jetées chaque année dans le monde.

    En France, les chiffres sont aussi alarmants. Le ministère de la Transition écologique indique que les pertes alimentaires représentent 10 millions de tonnes de produits par an, soit l’équivalent de 18 % de la production alimentaire. La valeur commerciale de ces pertes est estimée à 16 milliards d’euros. La France figure à la troisième place du podium des pays qui gaspille le plus en Europe, juste derrière l’Espagne et l’Allemagne. 

    Si le gaspillage est l’affaire de toutes et de tous, les entreprises sont particulièrement concernées. Contrairement à certaines idées reçues, les consommateurs sont loin d’être les seuls responsables. Une étude de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) nous révèle que le gaspillage est estimé à : 

    • 32 % au moment de la production ;
    • 21 % lors de l’étape de transformation ;
    • 14 % en phase de distribution ;
    • 33 % lors de la phase de la consommation. 

    Le gaspillage ne se limite pas aux denrées alimentaires. Selon une autre étude de l’ADEME, plus de 630 millions d’euros de produits non alimentaires sont jetés chaque année en France. 

    En cause notamment : l’industrie textile, qui à elle seule représente un tiers du chiffre d'affaires du gaspillage industriel. On estime qu’entre 10 000 et 20 000 tonnes de vêtement sont détruits tous les ans, rien qu’en France.

    Des consommateurs de plus en plus sensibles aux enjeux liées au gaspillage 

    Ce constat alarmant a suscité une prise de conscience chez les consommateurs. Ces derniers sont de plus en plus nombreux à chercher à réduire leur gaspillage, notamment alimentaire. 

    Un rapport rédigé par Capgemini Research Institute nous apprend que 72 % des consommateurs ont désormais conscience de leur gaspillage alimentaire contre seulement 33 % avant 2020. 

    L'enquête indique également que les consommateurs attendent des marques qu’elles s’impliquent davantage sur cette question et qu’elles fournissent des efforts en termes d’innovation produit, des emballages, des étiquetages. 

    À ce sujet, la loi impose pourtant aux industriels d’utiliser des mentions comme « à consommer de préférence avant le », à consommer avant le », « date de péremption » sur les emballages pour aiguiller les consommateurs. 

    L’étude de la Capgemini Research Institute révèle deux chiffres très intéressants pour les entreprises. 

    • 91 % des consommateurs sont prêts à acheter des marques qui communiquent sur le gaspillage alimentaire
    • 58 % d’entre eux se disent même prêts à dépenser davantage auprès des entreprises qui prennent des mesures concrètes à ce sujet. 

    Pour les entreprises, les bénéfices à s’engager contre le gaspillage sont donc multiples.

    Elles font un geste non négligeable pour l’environnement, elles réalisent de précieuses économies, et et surtout, elles deviennent plus attractives aux yeux des consommateurs. 

     

    Écrit par : Julie Merrer

    Basée à Lyon, Julie Merrer est content writer freelance et accompagne les entreprises de la tech dans le déploiement de leur stratégie de contenu. Ancienne juriste, elle a à cœur de vulgariser les sujets techniques et complexes, notamment liés à la transformation numérique, pour les rendre accessibles au plus grand...